Nord-ouest des États-Unis

Vous longez la côte sauvage entre l’Oregon et la Californie, là où l’océan Pacifique vient sculpter les falaises escarpées. Les vagues s’écrasent en contrebas, la route, bordée de pins, s’ouvre par instants sur des caps rocheux percés par l’écume. Parfois, un voile de brume descend sur l’horizon, enveloppant le paysage d’une aura mystique. Puis, au détour d’un virage, le soleil transperce les nuages, illuminant les falaises de teintes ambrées et révélant les nuances infinies du bleu marin. Sur une plage déserte, des morceaux de bois flottant témoignent d’importantes marées, tandis que les lions de mer se prélassent sur les rochers, indifférents au temps qui passe. Ici, entre l’Oregon et la Californie, la côte est bien plus qu’un paysage : c’est une ode à la liberté, un appel au voyage.

Vous marchez dans le sable chaud, les vagues murmurent doucement, et les palmiers dansent sous la brise. Devant vous, l’océan Pacifique s’étend à perte de vue, tandis que des palmiers dansent doucement sous la brise tropicale. Derrière, les volcans veillent sur l’île, entourés d’une jungle luxuriante où des cascades cachées s’écoulent comme des joyaux liquides. Le parfum des fleurs exotiques emplit l’air alors que vous admirez un spectacle magique d’un coucher de soleil aux teintes d’or et de pourpre. Ici, le temps s’arrête, et tout invite à la sérénité.

Comme beaucoup de voyageurs, les États-Unis fascinaient notre imaginaire depuis longtemps : la célèbre Route 66, le folklore du Far West, ses grands espaces opposés à ses mégapoles qui ont tant inspiré le cinéma… Le pays est bien sûr une mine d’or inépuisable pour les visiteurs en quête de sites mythiques. Pour notre part, nous avions soif en priorité des paysages à grand spectacle dont l’Ouest américain a paraît-il le secret. Cap donc vers les feux du Strip de Las Vegas, porte d’entrée vers nombre de grands parcs.

Si les beautés naturelles de l’Arizona et de l’Utah nous semblaient tout ce qu’il y a de plus évident, une question taraudait néanmoins notre esprit : nul doute que nous allions adorer les paysages spectaculaires des déserts américains, mais arriverions-nous aussi à profiter de quelques moments de solitude pour apprécier pleinement ces lieux magiques sans les foules ? Nous tranchons au final la question par une solution « mixte » : nous optons pour un circuit en majorité en hôtels, mais avec aussi avec quelques nuits de camping en chemin pour nous immerger pleinement dans une nature sauvage, tout en sortant des sentiers battus. Voilà qui devrait satisfaire nos envies de randonnées !

C’est donc parti pour un mémorable roadtrip États-Unis ! Au fil de ce récit, je vous propose un petit tour d’horizon des plus belles merveilles de la nature, en plein Far-West américain ! Suivez le guide…

Sa pointe élancée s'élève haut dans le ciel et reflète la lumière du soleil, tandis que les visiteurs du monde entier déambulent pour prendre des selfies et profiter de la vue. L'emblème marquant de la ville, le Washington Monument, se trouve au milieu du National Mall, le cœur culturel de Washington. Les impressionnants bâtiments et statues qui ornent le National Mall racontent, à travers leur histoire et leur design, des événements fascinants du passé.

La première étape de notre découverte texane sera Houston. Disons-le clairement, le centre-ville est avant tout une grande collection de gratte-ciels, nous sentons une ville vibrante avec une importante activité économique. Ce qui va surtout nous intéresser est la passionnante visite du centre spatial de la NASA, qui est le point fort de Houston. Pour les voyageurs qui auraient déjà visite Cap Canaveral en Floride, je tiens à souligner que la visite à Houston n’est en rien un doublon : à Houston, nous sommes très tournés sur le côté éducatif et à présenter les projets de la conquête spatiale du futur. C’est pourquoi  il faut vraiment prévoir une grosse journée pour avoir le temps de tout voir et tout lire : en un après-midi, nous avons juste eu le temps d’un gros survol et avons dû faire un tri de ce qui nous importait de découvrir. Le site est très grand et comme en Floride, nous parcourons les divers lieux d’exposition avec des petits trains. Je retiens de cet après-midi notamment la passionnante visite de la vieille salle de contrôle des missions sur la lune, où nous sommes assis dans les fauteuils des visiteurs d’époque. Un autre point fort est la visite de la première maquette 1:1 de la navette spatiale Independence, qui est portée sur le dos d’un Boeing 747 sobrement appelé le « Nasa 905 ».