Après une petite visite de la charmante cité coloniale d’Arequipa et son énorme monastère (20’000 m2, une véritable « ville dans la ville »), nous arrivons sur la côte. Ici nouveau changement radical de décor dans notre circuit au Pérou : fini l’altitude des Andes, place à un paysage aride et désertique. Nous avons toujours adoré le désert, aussi pas question de faire l’impasse sur les petites dunes qui ponctuent la côte péruvienne entre Lima et Ica. C’est donc parti pour un tour en buggy à toute allure sur les sables qui s’étalent autour de l’oasis de Huacachina !
Depuis Ica, nous prenons à nouveau de l’altitude, mais cette fois à bord d’un petit avion afin de découvrir les mystérieuses lignes de Nazca. C’est une quinzaine de figures qui défilent sous nos yeux, parmi lesquelles le condor, l’araignée, le colibri ou encore l’étonnant singe avec sa queue enroulée, mais aussi les mains à quatre doigts ou le « cosmonaute » qui semble saluer le visiteur aérien…le spectacle est troublant et hautement fascinant.
De retour sur la terre ferme, nous arrivons après un court transfert à la hacienda Viña Queirolo, à 30 mn de Ica. Nouveau coup de cœur ! Ce petit coin de paradis est idéal pour se reposer un après-midi au bord de la piscine, partir pour une balade à vélo et déguster les crus locaux, la propriété étant entourée de vastes vignes. S’il faut avouer que notre préférence va tout de même toujours aux vins argentins ou chiliens, le petit blanc frais à déguster sous une tonnelle fait tout de même son petit effet.
Notre circuit Pérou touche déjà presque à sa fin et il est temps de partir pour notre dernière étape : la visite des îles Ballestas. A 30 mn en bateau de la côte, ces îles sauvages et arides abritent d’énormes colonies d’oiseaux, mais aussi des pingouins et de bruyants lions de mer. C’est dans une véritable cacophonie que nous nous approchons d’une plage de galets roses, où d’innombrables bébés lions de mer et énormes mâles au cou de taureau batifolent joyeusement dans l’eau. Nous pourrions rester des heures à les observer et quittons donc les îles à regret, mais ravis de cette parenthèse animalière.