Je continue mon voyage à travers le Québec et j’arrive au lac Saint-Jean ; après une longue traversée des forêts de Laurentides, j’ai toujours plaisir à redécouvrir le zoo sauvage de Saint-Félicien où les visiteurs sont en cage et les animaux en liberté ou presque. Voir l’ours noir se promener avec ses petits ou encore les orignaux et les rennes : dans ce zoo, on ne va voir que les animaux du Québec. Puis mon périple m’amène à Tadoussac, au bord du majestueux Saint-Laurent : c’est ici qu’on trouve les meilleurs endroits pour observer les baleines . Il y en a tellement que je peux même les observer tranquillement assis depuis les rochers du rivage.
Quelques jours plus tard, je roule sur la superbe côte de la péninsule gaspésienne. Je viens de longer sur des kilomètres la rivière Matapédia, si riche en saumon et ce soir, je dors à Percé. Ici, je vais admirer le Rocher Percé depuis le Cap Mont-Joli et ensuite je vais faire un tour à pied sur l’île Bonaventure, qui trône fièrement au large, avec son sanctuaire des fous de Bassan. La Gaspésie, c’est la mer et tout ce qui va avec…mais c’est aussi la montagne ! Ici, j’irai aussi à la découverte du parc national de la Gaspésie, qui est considéré comme un haut-lieu de randonnée au Québec. Avec ses Monts Chic-Chocs, il marque le début de la chaîne des Appalaches.
Au bout de deux semaines de belles découvertes et de jolies rencontres, je touche bientôt au but de mon voyage avec l’arrivée en ville de Québec. Cette ville est comme la cerise sur le gâteau : on y respire le charme de la vieille France, on déambule sur des rues pavées, on « magasine » dans de nombreuses boutiques et tout en dégustant une délicieuse poutine, on prend plaisir à admirer la vue depuis la terrasse Dufferin sur le Saint- Laurent. Et bien entendu, le château-hôtel Frontenac est bien partout présent, comme toile de fond, dominant la ville.