Emblème de l’île et temps fort de tout voyage Réunion, je vous emmène côté volcan tout d’abord, le « gentil monstre » de l’île : le Piton de la Fournaise. Il n’y a pas à dire : ce volcan est tout simplement hallucinant, une sacrée force de la nature ! Montagne noire entourée d’un vaste tapis de lave séchée, ponctuée de nombreux cratères disséminé tout autour de ses flancs. Le tout est encerclé de véritables remparts tombant à pic, entre 100 et 400 m, fermant ainsi le fameux « enclos ». Classé parmi les volcans les plus actifs du monde, il rentre en éruption en moyenne tous les 9 mois depuis 10 ans, sans jamais inquiéter la population. La randonnée classique consiste à rejoindre le cratère de Dolomieu, au cœur de l’enclos (env. 5h00 aller/retour)… enfin quand le volcan est assoupi ! Lors de notre passage, encore grincheux de son réveil, l’accès aux pieds du monstre était fermé par précaution. Nous avons donc opté pour une balade non moins inoubliable le long des remparts, jusqu’au Nez Coupé Ste-Rose. Comptez suivant la force de vos mollets et votre résistance à un soleil implacable (en effet la lave réfléchit intensément le soleil !) entre 4h et 5h de marche aller/retour. En chemin, des vues à couper le souffle s’offrent à vous sur différents angles du volcan, avec en finalité la mer en toile de fond. Nous ne saurons pas laquelle des deux randonnées est la plus belle, mais aucun doute qu’il s’agit d’une alternative absolument magique.
Après avoir admiré le volcan du Piton de la Fournaise d’en-dessous, pénétrer dans ses entrailles nous permet d’apprécier une toute autre dimension ! S’il existe de nombreux tunnels à La Réunion, les plus intéressants se trouvent sur la côte Sud-Est, depuis le Grand-Brûlé – là où le volcan épanche ses coulées de lave, jusqu’à rejoindre la mer. Un guide passionné (et passionnant) nous fait découvrir diverses formations aux couleurs et formes hallucinantes : banquettes de lave, cascades de lave, anciens arbres pétrifiés, plafond ressemblant à du chocolat fondu mais brillant, le tout est à couper le souffle ! Nous passons de grandes salles au mode « ramping » dans des goulots étroits (optionnel, possible de les contourner au besoin), afin d’apprécier de près ce véritable labyrinthe souterrain. Sans hésiter un de mes meilleurs souvenirs du voyage – encore plus beau et surtout plus diversifié que les tunnels que j’avais eu la chance de visiter en Islande (qui pourtant étaient déjà magnifiques).