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Voyage Namibie – Aventure et nature à l’état pur

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Mélissa Badan

Après avoir vu et entendu mille récits de cette terre d’exception où un parfum d’aventure semble accompagner tout voyageur, nous décidons, 8 mois à l’avance, de concrétiser notre rêve : un périple de près de 3000 km en véhicule 4×4 à la découverte de la Namibie, en formule mi-camping / mi-lodges. Si ce périple fut rempli d’innombrables souvenirs et d’étapes les plus grandioses les unes des autres, je me dois de partager avec vous mes « coups de coeur » particuliers de ce voyage Namibie, même si la liste pourrait remplir de nombreuses pages.

Après avoir pris en charge notre véhicule 4×4 tout équipé, nous quittons directement Windhoek en direction du sud pour débuter notre circuit Namibie – l’appel de la nature étant trop fort, hors de question de passer notre première nuit en pleine ville ! Nous arrivons à la tombée de la nuit à notre premier lodge, le Goche Ganas, situé à seulement 40 km de la capitale et pourtant nous quittons le goudron très rapidement. Il n’y a déjà plus aucune trace de civilisation, pas une lumière à l’horizon…le rêve. Au petit matin nous nous levons de bonne heure pour profiter de la superbe vue sur la réserve privée du lodge et prenons notre petit-déjeuner en admirant les gracieuses girafes qui se baladent tranquillement au loin en contre-bas. Nos premières heures en terres namibiennes nous apportent déjà un intense souffle de liberté, nous savourons au maximum la quiétude et la splendeur du paysage de ce premier jour.

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  • View Goche Ganas
  • Car rental
  • Le plaisir de la route, seul au monde face à l'immensité de l'horizon
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View Goche Ganas

Nous mettons à présent le cap vers le désert du Kalahari, avec une question naïve en tête : est-ce vraiment comme dans le film « Les dieux sont tombés sur la tête » ?? La réponse est… non, mais il faut dire qu’en réalité le film se passe au Botswana. Cependant nous nous attendions à un bush sec et à une terre au sable beige clair, au lieu de cela nous avons trouvé des dunes d’une intense couleur orange, entrecoupées de vertes touffes d’herbes et d’arbres. Il faut dire que nous avons eu la chance de découvrir le pays au mois d’avril, juste après une excellente saison des pluies, et le paysage s’en trouvait parsemé d’un vert tendre offrant un magnifique contraste avec le sable, hautement photogénique. Coup de cœur pour cette région qui restera l’une de nos favorites, où nous découvrons la culture bushmen et ses langues à « cliques », et où nous apercevons nos premiers animaux. Nous testons également notre premier traditionnel « sundowner », l’apéritif au coucher du soleil après un safari, de préférence au sommet d’une dune orangée afin d’admirer les couleurs magiques de la fin de journée… décidément ce pays nous plaît !

Avant de quitter la région du Kalahari, nous faisons quelques emplettes à Mariental, la dernière « ville » (enfin plutôt une rue avec un supermarché, une station-essence et quelques maisons) jusqu’à Swakopmund. Entre du savon à vaisselle, du sel (à ne pas oublier car nous n’en retrouverons pas avant longtemps !) et quelques steaks, nous mettons la main sur un fromage local (si si) au nom curieux : le Blue Tower. En bons Suisses, ni une ni deux, nous vidons tout le stock en rayon (c’est-à-dire 3 malheureux paquets) et poursuivons notre route…nous mettrons une semaine à en retrouver et un rationnement drastique aura lieu, cette spécialité locale s’avérant une pure merveille !

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  • Les dunes rouges du Kalahari sont entrecoupées d'une végétation clairsemée.
  • Ambiance à la « Out of Africa » dans le désert du Kalahari
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Les dunes rouges du Kalahari sont entrecoupées d'une végétation clairsemée.

Nos deux prochaines étapes nous amènent vers des lieux toujours plus exceptionnels du désert namibien. Dans la Namib Rand Nature Reserve, nous découvrons sans doute les plus beaux paysages du pays… Ici départ pour une randonnée de 3 jours / 2 nuits, le Tok Tokkie Trails, avec nuits à la belle étoile mais façon « camping extra-deluxe » : en effet, nous dormons sur des moelleux lits de camps aux chauds duvets, une douche de brousse est mise à disposition (avec eau chauffée sur demande bien sûr), et le dîner se passe à table avec nappe blanche et excellente nourriture. Les décors traversés en chemin entre les deux campements sont juste extraordinaires… Tellement, que nous finirons par y revenir quelques années plus tard, mais ça nous ne le savons pas encore.

Après une petite semaine de voyage Namibie, nous arrivons donc enfin au site mythique du pays, celui que tout le monde a vu en photo et qui nous fait rêver depuis des mois : le désert du Namib et le lac asséché de Sossusvlei ! Nous avions décidé de profiter au maximum de ce parc national et logeons donc dans le seul camping situé à l’intérieur du parc, ce qui nous permettra de partir une petite demi-heure avant le reste de la foule… ce qui fera au final toute la différence. Nous nous mettons en route vers 5h du matin et roulons prudemment avec les grands phares, car même si nous sommes entourés de dunes, des zèbres et antilopes rôdent dans le coin et n’hésitent pas à traverser la route en courant. Après environ 35 km nous nous garons à proximité d’une dune. Le soleil semble être à deux doigts de sortir de l’horizon mais nous voulons absolument observer ce spectacle en hauteur. Nous laissons les chaussures dans la voiture et nous nous mettons à courir vers la dune, riant à moitié de notre excitation et de cette course idiote en plein désert. Nous escaladons la dune le plus vite possible et arrivons 2 petites minutes avant le lever du soleil. Les couleurs changent doucement, le ciel devient pâle et une ambiance entre le rouge, l’orange et le violet monte petit à petit. Soudain la plaine semble s’illuminer : la boule de feu solaire est sortie et quand la lumière commence à atteindre les dunes, elles semblent soudain miroiter et briller comme si des petits prismes se trouvaient dans le sable, passant soudainement à un intense orange. Je n’aurais manqué pour rien au monde ce spectacle, notre sprint dans le sable et notre escalade ont en valu la peine !

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  • Vision fantasmagorique dans le désert du Namib
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Après le désert, les montagnes. Nous poursuivons notre circuit Namibie vers le massif du Spitzkoppe. Oui le nom est curieux, mais n’oublions pas que la Namibie a vu passer quantité de colons (le pays compte pas moins de 9 langues nationales). A seulement 2h de route environ au nord de la petite ville côtière de Swakopmund, nous découvrons une perle bien cachée : la région du Spitzkoppe, où d’énormes rochers orangés semblent avoir été jetés au hasard comme des dés par un dieu un peu fou, et qui abritent de mystérieuses peintures rupestres. Nous passons ici l’une de nos plus belles nuits de camping, les places étant dispersées à travers le massif et offrant une intimité totale.

Bien sûr, je pourrais vous parler encore de nombreuses régions : Swakopmund et ses activités à sensations fortes (nous avons testé le fameux sandboard et trouvons probablement encore de temps en temps un grain de sable dans nos chaussures) ; la région du Damaraland où nous avons profité du spectacle d’un « vrai » orage Namibien (heureusement ce jour-là nous dormions dans un lodge… de quoi apprécier nettement plus le spectacle que depuis une tente !), et où nous avons également réussi à perdre notre plaque d’immatriculation entre deux secousses ; ou encore le célèbre parc d’Etosha, où les safaris pimentent les journées et où des écureuils fous galopent à travers le camping d’Okaukuejo.

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  • Un joyau au décor atypique...
  • Quand le désert embrasse l'océan...
  • La souplesse est de mise pour boire à sa soif !
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Un joyau au décor atypique...

Nous avons trouvé en tout et pour tout deux supermarchés en presque 3000 km. La Namibie c’est avant tout de vastes étendues sauvages, mais aussi d’innombrables contrastes. Une de mes collègues m’avait dit avant de partir « tu verras, les paysages changent toutes les deux heures ». Je m’étais dis que finalement elle avait un côté marseillais que je ne lui connaissais pas, avant de me faire surprendre une fois sur place par la diversité des paysages. Je crois que je ne retrouverai jamais cette même saveur ailleurs, celle de pouvoir voyager libre comme l’air sur des pistes n’offrant aucune difficulté technique et s’étendant à l’infini, sans croiser aucune voiture des heures durant, le tout en pleine Afrique, loin de tout contexte occidental, loin de toute civilisation…. Laissez vous conseiller par un spécialiste Namibie de tourisme pour tous, à vous de prendre le volant !

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Autres histoires de voyage

Mélissa Badan

Ouest Américain - À la conquête des grands parcs

Comme beaucoup de voyageurs, les États-Unis fascinaient notre imaginaire depuis longtemps : la célèbre Route 66, le folklore du Far West, ses grands espaces opposés à ses mégapoles qui ont tant inspiré le cinéma… Le pays est bien sûr une mine d’or inépuisable pour les visiteurs en quête de sites mythiques. Pour notre part, nous avions soif en priorité des paysages à grand spectacle dont l’Ouest américain a paraît-il le secret. Cap donc vers les feux du Strip de Las Vegas, porte d’entrée vers nombre de grands parcs.

Si les beautés naturelles de l’Arizona et de l’Utah nous semblaient tout ce qu’il y a de plus évident, une question taraudait néanmoins notre esprit : nul doute que nous allions adorer les paysages spectaculaires des déserts américains, mais arriverions-nous aussi à profiter de quelques moments de solitude pour apprécier pleinement ces lieux magiques sans les foules ? Nous tranchons au final la question par une solution « mixte » : nous optons pour un circuit en majorité en hôtels, mais avec aussi avec quelques nuits de camping en chemin pour nous immerger pleinement dans une nature sauvage, tout en sortant des sentiers battus. Voilà qui devrait satisfaire nos envies de randonnées !

C’est donc parti pour un mémorable roadtrip États-Unis ! Au fil de ce récit, je vous propose un petit tour d’horizon des plus belles merveilles de la nature, en plein Far-West américain ! Suivez le guide…

Mélissa Badan

Voyage Mexique - Train et plongée dans les Canyons du Cuivre

Au fil d’un grand voyage Mexique de 3 semaines, de Mexico-City à la merveilleuse péninsule de Basse-Californie, j’ai pu parcourir une région tout à fait extraordinaire : les immenses Barracas del Cobre ou Canyons du Cuivre. Ce voyage en immersion au coeur des hauts canyons (qui culminent quand même à plus de 2000 m d’altitude et qui se couvrent de neige en hiver !) constitue une facette étonnante et inattendue du Mexique, où les pins remplacent les traditionnels cocotiers.

Après une courte nuit d’escale dans la capitale, il est temps de débuter ce circuit Mexique ! Nous nous envolons pour une petite ville endormie dont le nom ne manque pas de nous faire sourire : Chihuahua. Posée au milieu d’un désert aride, elle ne présente guère d’intérêt et nous mettons de suite le cap vers les hauteurs. Une route sinueuse nous mène au coeur des montagnes, jusqu’au petit village de Basasechic. Ici, très peu de touristes et un seul hôtel offrant un confort tout simple (mais avec l’essentiel : de l’eau chaude et du chauffage, le thermomètre frisant les 0° à la nuit tombée). Souvent oublié des itinéraires classiques, le lieu abrite pourtant l’une des plus belles chutes du continent, la 5e par sa hauteur imposante de 246 m. La beauté du site est renforcée par les impressionnantes falaises environnantes, tombant par endroits sur plus de 400 m, aux petits airs de Zion National Park. Nous l’admirons tout d’abord depuis un mirador offrant une vue à couper le souffle à 360°.

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